Livre 47 : Tout un été sans Facebook

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Un roman policier, un peu décalé parfois absurde. Cette phrase résume bien le roman de Romain Puértolas. Il s’agit d’une histoire qui se laisse lire sans aucune difficulté. Certains y voit une histoire trop simple mais je vous dirai que le style l’emporte sur le fond. Pour Agata tout le monde est suspect ce qui  ne lui facilite pas la tache dans son enquête. Elle va chercher parfois des hypotèses et des déductions très décalés et cela fait sourire. Donc en lisant ce roman, vous ne trouverez pas de fil noir, de crime crapuleu, d’ambience sombre en plein hiver avec des conversations sous un lampadaire en plein nuit. C’est fou, absurde et l’on sourit facilement des situations proposées.

Note : 7/10

Clap 23

climax

Voici donc le dernier film de Gaspar NOE. C’est un film sur le climat ou plutôt comment le climat entre potes peut-il dégénérer . Je dirai que ce film est comme une oeuvre d’art. Gaspar Noé prend tous les codes du cinéma : un générique, des acteurs, des gens qui s’aiment, une musique, une intrigue et en mélangeant le tout, il construit son oeuvre. avant tout il faut aimer la danse et la musique des années 90. Si ce n’est pas le cas …passez votre chemin. L’intrigue est simple, à tel point qu’elle n’est pas résolue et ça n’a aucune espèce d’importance. Donc pour résumer j’ai aimé le filme avant tout pour la musique, électro-dance, et pour les scènes de danse. Le reste … disons que ce que nous voyons ce sont des actueurs/danseurs… les personnages n’ont pas d’histoire, pas de passé, pas d’avenir. c’est un film que traite et nous montre le moment présent…ne cherchez pas plus loin.

Bref c’est tout de même un ovni. Note : 7/10

Ogres

OGRES teaser from Compagnie des Ogres on Vimeo.

Orges

Bon, ben, voilà, comment dire, je me suis laissé emporter. Traiter de l’homophobie de façon intelligente, mélant les points de vue, l’homo, l’hétéro, l’agresseur, l’agressé… C’est un voyage sur la planète, dans les pays où les homosexueles sont maltraités, malmenés et parfois plus. La mise en scène et la possession de l’espace sont très bien pensés. Nous, spectateurs, ne croisons pratiquement jamais le regard des comédiens et les deux scènes où ils nous regardent c’est pour intensifier ce qu’il s’y passe.

1) Quand Lukas est malmené par des jeunes, j’avais le souffle coupé. C’est une scène plus que forte, la tension est palpable et les comédiens impréssionnants.

2) Le discours des « Frères » d’Ouganda m’a glassé le dos. Une dame derrière moi riait de nervosité. »Nous prions au nom de Jésus, donnez-nous une Nation sans hommosexualité…Nous demandons l’incarcération à perpétuité pour tous les homosexuels d’Ouganda, la peine de mort pour ceux atteints du sida… »

Il y a les quelques moments de chant pour adoucir ce qu’il s’y passe. Moi qui suis musicien je n’ai pas été insensible à la bande son : c’est du velour. Bref je tire ma révérence à l’auteur, le metteur en scène, les comédiens pour ce travail finement mené. C’est agréable de s’apercevoir que des jeunes comédiens n’hesitent pas à jouer du théâtre dont le sujet n’est pas si facile. Ils n’ont pas choisi la facilité et on les remercie.

Ogre

Clap 22 : little Evil

C’est un petit film fait comme les grands. On comprend très vite qu’il s’agit de la prendre au second degrè. C’est un très bon film de divertissement, une bonne comédie qui traite de la fille de famille quand on est « beau père ». Les acteurs sont bons et la fin n’est pas aussi évidente qu’il n’y parait.  Pour donner l’esprit du film on se rappelera que Eli Craig a aussi réalise  « Tucker & Dale fightent le mal ». Dans Littel Evil il y a moins de trouvaille que dans « Trucker… » mais c’est le même esprit. ALors faites vous plaisir.

Note : 7/10

Livre 46 : Un monde un peu meilleur

Dès que je l’ai vu, je l’ai pris. Pas le temps de vous dire ce que j’en pense, je vous fais partager de suite la bonne nouvelle. Lapinot est revenu. Après 13 ans d’abscence, je m’étais fait à l’idée que c’était fini. Je comprends tout à fait les dessinateurs qui se lassent de devoir toujours dessiner les mêmes personnages pour continuer à se faire connaître. Je remercie de ton mon coeur Trondheim de nous faire partager une nouvelle aventure de Lapinot. Il ne s’agit pas de lui en particulier mais bien de sa bande de copains, Richard en tête.

une musique à connaître.

Sous prétexe que Stromae soit à la production, tout le monde dit : « on reconnait la patte de Stromae ». Moi je reconnais que le mélange des styles rend le résultat intéressant. On s’intéresse plus aux paroles. Bravo.

Idée par dessus la tête

L’erreur de nomination des oscars peut être vue et analysée autrement. Et je le regrette. Voilà , on nous annonce une erreur de rangement d’enveloppe. Malheureusement je vous, là, un acte raciste et homophobe. Quelqu’un a le rôle de ranger ou de donner la bonne enveloppe pour le bon prix au bon moment. Warren Beatty et Faye Dunaway annoncent ce qu’il y a dans leur enveloppe. Si il est bien écrit « La la land », alors a-t-on changé les enveloppe pour que « Moonlight » ne soit pas récompencé ? En plus il s’agit de l’oscar du meilleur film. Cette ‘erreur’ nous renvoie malheureusement que l’amérique qui veut s’afficher semble être toujours « Blanche et Hétérosexuelle ». Le combat n’est pas gagné.

Clap 21 : Cop car

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Article à venir : très bon film

Clap 20 : Swiss Army Man

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Un filme EXCELLENT, les deux acteurs sont majestueux dans leur rôle, leur interprétation, les dialogues. On vit avec eux dans leur univers et le retour à la réalité et comme un coup de massue. Derrière un traitement décalé, on y traite la solitude, les normes sociétales qui cloisonnes les relations sociales. Du grand cinéma, très émouvant. Merci aux DANIELS et aux deux acteurs.

Paul Dano and Daniel Radcliffe, Paul Dano and Daniel Radcliffe, Paul Dano and Daniel Radcliffe, Paul Dano and Daniel Radcliffe, Paul Dano and Daniel Radcliffe, Paul Dano and Daniel Radcliffe,

Note 10/10